samedi 20 avril 2013

Se chauffer ou voyager ...

Des nouvelles fraîches du Conseil d'administration !

Lors du CA du 16 avril 2013, le rapport financier de l'exercice 2012 nous a été présenté.
Il apparaît que le chapitre B (jargon oblige!), qui traite de la viabilisation de l'établissement, a connu une augmentation significative en 2011 et 2012.

Pour information, les chiffres...

2008 53 011,42 euros

2009 54 673,44 euros

2010 55 290,05 euros

2011 61 498, 46 euros Arrivée des premiers mobiles
2012 68 858,18 euros Augmentation du nombre de ces mobiles

D'après ce qui a été dit lors du CA, cette augmentation du coût de la viabilisation s'explique par l'installation des mobiles, gourmands en électricité (le chauffage ! ).

Rappelons que les contrats de ces mobiles (perméables et difficiles à chauffer) ont été signés par le Conseil Général 35, donc responsable de la qualité de ces matériaux.

Or, le collège, ayant demandé au Conseil Général une aide pécuniaire pour financer cette augmentation des dépenses, a essuyé deux refus !

Réponse du Conseil Général : « Au collège de prendre en charge seul cette hausse du coût. »

Au collège de prendre sur ses fonds,
alors qu'il n'est pas responsable de la piètre qualité de ces mobiles,
ni de leur présence au sein de l'établissement !

Depuis longtemps le collège attire l'attention des pouvoirs publics sur l'augmentation des effectifs des élèves... pour finalement endosser seul son impact financier !
Impact financier qui impacte le pédagogique ! Car, pour compenser ce manque à gagner, il va être nécessaire de limiter la participation du collège aux différents séjours pédagogiques organisés. Deux solutions alors envisagées : augmenter le montant de la participation des familles pour ces séjours ? ... en supprimer certains ? ...

Une troisième demande d'aide de financement auprès du Conseil Général est en cours...
Aboutira-t-elle ?

A votre bon cœur, Messieurs Dames !





Conclusion officielle du « Rapport financier de l'exercice 2012 » du Collège Le Chêne Vert :

« Les recettes n'ayant pas augmenté proportionnellement à l'augmentation des dépenses de fonctionnement, essentiellement due à l'augmentation des effectifs de l'établissement, on ne peut que constater la nette et inquiétante diminution du fonds de roulement.

A défaut d'un soutien financier des autorités de tutelle et notamment du Conseil Général d'Ille et Vilaine, la politique budgétaire du collège devra être considérablement révisée sur l'exercice 2013. Tous les besoins liés à des dépenses non obligatoires et destinés à améliorer les conditions d'enseignement (achat de nouveau matériel d'équipement, de fournitures pédagogiques, séjours...) et de travail (travaux d'amélioration des locaux...) devront être priorisés.

Face à l'augmentation des charges de fonctionnement et notamment de viabilisation, l'augmentation des besoins en fournitures pédagogiques, reprographie, affranchissement... liée aux effectifs, à la création de nouveaux locaux, aux créances contentieuses de la DP, la marge décisionnelle en matière budgétaire s'amenuise d'années en années. D'autant qu'il est de plus en plus délicat de recourir aux réserves de l'établissement sans mettre en péril la situation financière de l'établissement et sa capacité à régler les factures dans le respect des échéances.

Cette analyse nous permet de conclure que l'autonomie financière de l'établissement est désormais limitée. »

dimanche 17 février 2013

Compte-rendu de l’audience au Conseil général du mercredi 6 février.


 Suite à notre demande, nous avons été reçus en audience auprès du Conseil général le mercredi 6 février à 18h00. Nous devions être reçus par M. Tourenne mais ce dernier avait un autre rendez-vous, sans doute la réunion publique à Bain-de-Bretagne. Nos chemins se sont donc croisés.
Nous étions quatre enseignants et deux parents d’élèves, accompagnés par le chef d’établissement, M. Troadec, et la principale adjointe, Mme Lavenant. Nous avons été reçu par M. Théaudin, 2e vice-président chargé des Finances et M. Guerin, vice-président en charge de l’Éducation, accompagnés de M. Laroche, Directeur général adjoint du Pôle Égalité des chances, M. Gourvennec, Directeur général adjoint au Pôle construction, M. Thuaudet, Directeur de l’Agence du Pays des Vallons de Vilaine. Nous étions tous réunis dans une salle de réunion, ce qui était plus propice au dialogue que la dernière fois, dans « l’hémicycle ».
Comme d’habitude, nous avons dressé un tableau de la situation du Chêne Vert tout en soulignant les quelques avancées, conséquences de notre dernière entrevue. Nous avons bien insisté sur le fait que ces quelques améliorations mises en place dans l’urgence sont ternies par la faillite d’une entreprise (mais ce n’est pas la faute du CG) et par les défaillances d’une autre (celle à qui sont loués les préfabriqués).
En réponse, le CG prend conscience des difficultés des élèves et des enseignants à travailler dans cet établissement. Le Conseil général promet une restructuration globale de l’établissement, donc répond positivement à nos doléances exprimées depuis l’an dernier. Concrètement, cela se traduit par une étude en 2013, en concertation avec les personnels, suivie d’un concours d’architecte et des appels d’offre. Ce qui veut dire que les travaux ne débuteraient pas avant 2015 pour une fin en 2017 (estimation optimiste). Pendant ce laps de temps, il ne faudra pas être trop exigeant car tout chantier intermédiaire et provisoire retarderait, voire entraverait le projet. Cela signifie que nous allons devoir continuer à travailler dans des conditions précaires encore quelques années.
Nous avons ensuite énuméré un certain nombre de dysfonctionnements auxquels le CG peut répondre rapidement. La réunion s’est déroulée dans une atmosphère plus sereine et plus détendue que la dernière fois, ce que nous n’avons pas manqué de souligner. Peut-être est-ce dû au changement d’interlocuteurs...